Normandie II

 

Normandie
 
autres bijoux et iconographie

 

 

 

Epingles de coiffe

 


Epingles de coiffe en
laiton, émail et perles

Chaque province voire ville ou village avait son costume distinctif pour les femmes et entre 1800 et 1830 une grande variété de coiffes a vu le jour. Les coiffes normandes étaient attachées par des épingles, généralement au nombre de deux, quelquefois trois ou quatre pour les grandes coiffes.  

Il est à noter que pour les paires, les deux épingles étaient rarement identiques, souvent une plus grande était portée devant et une plus petite derrière ou à l'intérieure. Les épingles de coiffe étaient quelquefois reliées par une chaine.  (A noter que certaines paires d'épingles reliées par une chaine étaient destinés à attacher des cravates des hommes et pas des coiffes).


Des épingles, généralement plus grands, étaient également utilisées pour tenir l'écharpe, châle ou fichu, et après 1850 on les voit remplacé par des broches de fabrication industrielle moins fragile.

Les épingles à coiffe avec les têtes en boule facettées sont les plus courants en Normandie, suivies par les épingles pensée.

 


Epingles de coiffe ou de fichu
normandes, or et strass


 

 

 


Epingles de coiffe normandes, or

 

Epingle de coiffe ou
de fichu, Normandie,
or et strass

Epingle de coiffe ou
de fichu, Normandie,
or et émail

 

Epingle de coiffe ou
de fichu, Normandie,
or et émail

cliquez sur les photos pour les agrandir en haute résolution

 


Paire d'épingles de coiffe
normandes, or filigrane


Triple épingle de coiffe normande, or filigrane

 

                          
Epingles de coiffe, châle ou fichu, or et émail

 

 

 


Epingle de fichu

 


 


Quatre épingles de coiffe, or


 

 

 

                   
Trois paires d'épingles de coiffe, châle ou fichu, or et turquoises

 

 

 

        

Deux paires d'épingles de coiffe, châle ou fichu, or


 

 

 


Trois épingles de coiffe
normande, or filigrane

 

 

 

 


Epingle de coiffe ou
de fichu, Normandie,
or et émail

 


Paire d'épingles de coiffe en or et perles fines

 

Paire d'épingles de coiffe
en métal doré et camé

 

 

 

 


Epingle de coiffe et pendentif Saint Esprit, portrait de femme avec une coiffe de rencontre de basse Normandie circa 1830


 

 

 


Epingle de coiffe ou de
châle en or et émail Bressan


Epingle de coiffe ou de
châle en or et émail Bressan
(manque une feuille)

Epingle de coiffe ou
de châle en or et émail

 
 

 

 

 


Rare paire d'épingles de coiffe de deuil
en or et émail.  Chaque tête a trois verres
derrière lesquels sont placés des cheveux
²

         

 

 

Ivoire de Dieppe

 

La ville de Dieppe était renommée au 19ème siècle pour son industrie de sculpture sur ivoire et le travail de ses ouvriers était inégalé. Des bijoux fait en ivoire étaient portés à Dieppe mais également achetés par des visiteurs et aujourd'hui on les trouve un peu partout.

                       
Croix et broche en ivoire de Dieppe




Croix en ivoire de Dieppe finement travaillé

 

 


Bracelet en ivoire de Dieppe, motif roses

 

 


Bracelet en ivoire de Dieppe, Art Déco

 

 


Broche en ivoire de Dieppe
 

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   Broche en ivoire de Dieppe

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   Broche en ivoire de Dieppe
 
 
 
 
 

Boucles et pendants d'oreille

 

Pendant longtemps les boucles d'oreille n'étaient pas portées en Normandie car les oreilles étaient cachées par les coiffes. Quand la forme de la coiffe le permettait, les femmes favorisaient des pendants articulés assez longues ou des "poissardes". Les pendants d'oreille articulés avaient l'avantage que les pendants pouvaient être portés ou enlevés selon l'occasion et seulement les parties hautes portées. La partie haute restait dans l'oreille, on pouvait dormir avec sans danger de le casser, d'où leur nom "dormeuses'.


Pendants d'oreille articulés, or


 


Pendants d'oreille normands, or
 
 
 
 

Pendants d'oreille normands en or et coiffe porté dans les environs de Cambremer vers 1830
cliquez sur photos pour les agrandir en haute résolution
 
 
 
 
 

Portrait présumé de Charlotte Corday aux pendants d'oreille fileuses, huile sur toile vers 1790
 
     
  Pendants d'oreille "fileuses", or laminé   Catalogue de la maison Baudot à Paris  

          

Les pendants d'oreille 'fileuses', bien qu'associés à la Normandie par des nombreuses illustrations et terres cuites, étaient également portés en d'autres régions, notamment l'Auvergne, le Provence et le Vendée. (1) La Maison Baudot, à Paris, ne présentait pas moins de quatorze modèles dans son catalogue, de l'époque Empire.   (2)

 



Pendants d'oreille normands, or

 


Pendants d'oreille normands, or

 

 

 



Pendants d'oreille
  Normandie, or et émail


Pendants d'oreille
articulés, Normandie, or et émail


Pendants d'oreille
articulés, Normandie, or

 

 

 

 

Poissardes


Cette paire de broches en acier et nacre collectées en Normandie a peut-être
commencé sa vie en "Poissardes" avant d'être ajouré et muni d'épingles en acier.

 


Pendants d'oreille "poissardes" en nacre et or

 

 

Il semble probable que les pendants d'oreille poissardes ont pour origine des simples coquilles de moules polis et portés à l’oreille des vendeuses de poissons comme signe de reconnaissance. Avec l'inévitable évolution ils se sont garnis d'acier, puis de l'or pour finir, pour le plus somptueuses d'eux, entièrement fait en or comme ceux ci-dessous. Après ils sont évolués vers les poissardes plus travaillés illustrés ou la forme de moule n'est qu'un souvenir.

 

 


 

Très grands pendants d'oreille poissardes en or

 


Très grands pendants d'oreille poissardes en or

 

 

 
 

 Poissardes en or,
populaires en Normandie
 


Pendants d'oreille 'poissardes"
en or et email

 

bijoux normands

 

 

 

Boutons de chemise

 



Boutons de chemise en argent moulé, 19ème siècle

 

Ces boutons en argent étaient utilisés par des hommes en Normandie pour fermer les manches de leurs chemises et également le col de leur chemise ou blaude.

 


Boutons de chemise en argent moulé, 19ème siècle

 


Boutons de chemise en argent moulé, 19ème siècle

 

 

 


Agrafe de capot

bijoux normands



Agrafe de cape, Normandie, argent estampé, 19ème siècle

 

 

 

Les agrafes de capot Normands étaient utilisées pour fermer la cape des femmes, appelées "capot". Toujours en argent, leur forme est basée sur deux motifs ronds avec un pourtour fleuri et ajouré. Certaines agrafes de capot sont très légères et faîtes d'un simple estampage tandis que d'autres, généralement les plus anciennes, sont plus lourdes et agrémentées par des ciselures qui donnent un aspect facetté. Il est probable que ces agrafes sont descendues en ligne droite des paires de boutons, car on voit le dessin de ces boutons au milieu de chaque agrafe. Ils existent en Poitou des agrafes assez similaires aux agrafes normandes, cependant si on les regarde de près, on remarque que les motifs des agrafes poitevines sont bien différents.

bijoux n
Agrafe de capot, Normandie, argent estampé, 19ème siècle

 

 

    
Agrafe de capot, Normandie, argent, 19ème siècle

 

 

 
Agrafe de capot, argent estampé, recto, 19ème siècle

 

 

 

   
         

Agrafe de capot, argent estampé et ciselé, 19ème siècle (convertie en paire de broches)

 

 

 

   
Agrafe de capot, Normandie, argent estampé, recto, 19ème siècle

 

               
les poinçons


Agrafe de capot, Normandie, argent estampé, verso, 19ème siècle

 

 


Agrafe de mante, argent embouti

 

 

Cette agrafe, de fabrication parisienne était peut-être destiné à la Normandie, car d'un style inconnu à Christian Gendron (5) et n’a probablement pas été utilisé dans le Poitevin. Elle a été fabriquée entre 1859 et 1885 à Paris par Jacques Lely, le même fabricant que d’autres agrafes populaires dans le Poitevin, et a été retrouvé à Alençon.

 

 

 


Agrafe de manteau d'homme

 

 

   
Agrafe de manteau, Normandie, argent ciselé et gravé, 1828-1838

 

 

 

 

   
Agrafe de manteau, Normandie, argent ciselé et gravé, 1828-1838

 

 

 


Bagues

 


Bague normande en or et émail
(pensée = "pensez à moi")


 

 Bague 'à la française' en métal doré et strass,
populaire en Normandie

 

 

                   
 Bagues 'à la française' en or et strass

 

 

On remarque que les moules et matrices utilisées pour fabriquer les bagues à la française, populaires en Normandie, Bretagne et Vendée, servaient également à fabriquer des boucles d'oreille poissardes, des broches et même certaines épingles normandes, illustrés plus haut.

broche-bijoux-normands-regionaux-4488bijoux norma


 Broche à la française' en or et strass, populaire en Normandie

 

 

 


Fermoirs


 Plaque fermoir en or et émail

 


 

Fermoir barillet en or et émail


 Plaque fermoir en or et émail

bijoux normands

bijoux normand

En Normandie, les fermoirs étaient généralement en forme de plaque ou en forme de cylindre hexagonal. Ils étaient souvent richement décorés de pensées émaillées, de bouquets de fleurs ou de chiens. L'image de la pensée est un jeu de mots, signifiant "pensez à moi", tandis que le chien représente la fidélité.

 


plaque fermoir en or et email


 plaque fermoir en or et email


 plaque fermoir en or et emai

Plaques fermoirs en or et émail
bijoux normands

 

 


  Fermoir barillet en or et émail
le motif de chien signifie fidélité et était populaire sur les bijoux offerts en gage d'amour

 

 

 


plaque fermoir en or et email

 


plaque fermoir en or et email


 plaque fermoir en or et email

 Plaques fermoir en or et émail
bijoux normands

 


fermoir barillet en or et email


  fermoir barillet en or et email

Fermoirs barillet en or et émail (150%)

Bijoux et orfèvres en Haute Norma

o


plaque fermoir en or etmail - bijoux normands

 


plaque fermoir en or et email - bijoux normands

Fermoirs barillet en or et émail (150%)

 

 


plaque fermoir en or  - bijoux normands


plaque fermoir en or  - bijoux normands


plaque fermoir en or  - bijoux normands

Fermoirs barillet en or (150%)

 

 

 


Coulants

 

La fonction du coulant est de pouvoir ajuster la hauteur à laquelle la croix ou le Saint Esprit est portée sans dénouer le ruban. En Normandie les coulants sont généralement en forme de cœur cependant les coulants des croix drilles et les croix de Saint Lo sont souvent rondes. Les coulant des croix bosses sont décorés avec de la filigrane en appliqué. Les coulants des croix de Rouen sont munis de deux brides derrière pour passer le ruban tandis que les coulants en forme de cœur bombé sont percés de trois trous.


 

Coulant normand d'une croix de Rouen, or et strass, recto-verso

 

 

 

   

Petite coulant d'une croix bosse en or

 

 

 

Coulant d'une croix bosse avec rare motif de bonnet phrygien, vermeil (150%)

 

 


Coulant d'une croix bosse en or et filigrane

 

 

 

Coulant d'une croix bosse en argent (150%)

 

 


 

 

 

 

 

 

 


 

 

 

Coulants normands en or (150%)

 

 

 


Busquières

 

 

         
Busquières en argent, recto-verso

 

Les busquières, ou crochets de busque, servaient à relier le corset, ou busque à la jupe.  Elles étaient cousues sur la jupe et en passant les lacets du corset entre les deux parties on obligeait les deux vêtements à rester solidaires. Elles étaient portées entre 1730 et 1790, surtout en Normandie.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

          Busquières en argent et strass, recto-verso

 

 


Busquières en argent sur une tableau par Hubert Descours - cliché The Bowes Museum

 

 


Busquière en argent et strass transformé en crochet de chatelaine avec trois chaines en cupro-nickel.  
Il est à noter que les chatelaines neufs n'ont jamais été fabriqués avec des strass.

 

 

         
Paire de busquières en argent

 

 

 

 

Sortie du livre Les Bijoux des Français

 

Livre - Les Bijoux des Français

 

 

 

 

 

 

 

 

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Iconographie
 
 
 
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Photo de normande avec épingle de coiffe sur une grande coiffe de
 Cherbourg
, chaine avec fermoir pensée et broche pensée


 

 


Carte postale de bijoux normands
 

 

 

 


 Le mont Saint Michel

 

 


Groupe folklorique Société Normande Littéraire et Artistique de Cherbourg

 

 


Bijoux, costumes et coiffes normands
Cauchoises de Rolleville et Valmont


Bijou  normand (croix de Rouen), costume et
coiffe "papillon d'Avranches" normande

 

 


Bijoux, costume et coiffe normands
Saint Valéry en Caux


Bijoux et costumes normands,
Cauchoise de Bolbec, Normandie

 

 


Laitière avec canne à lait en cuivre

 


Collier d'esclavage, costume normand
et coiffe Bourgogne normande

       

 


Costume de la bourgeoisie du pays d'auge
croix dîte de de saint Lô


Costume de la bourgeoisie rurale du sud de la manche
vers 1840 - coiffe la volante

 

 


Bijoux, costume et coiffe normands
Coutances


Bijoux, costumes et coiffes normands
pays Roumois, près de Rouen

 

 


Bijoux, costume et coiffe normands
collier dite d'esclavage" et bonnet rond


Bijoux, costume et coiffe normands
croix de Saint Lô et coiffe "Bourgogne"

 

 


Paysannes Cauchoises

Costume de moulière à Honfleur

 

 


Costumes Normands

Costume de Lisieux

 


Costume normand - cauchoise

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent P

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 

Série de gravures fait par Louis-Marie Lanté publié en 1827
et basé sur des dessins fait en Normandie par
  Laurent Pêcheux en 1811 et par Georges-Jacques Gatine en 1819 (3)


En 1828, Amande-Narcisse de Masson de Saint-Amand, dans son livre de voyage, se désolait déjà de la quasi-disparition des grandes coiffes en Normandie, remplacé par les vêtements de ville.  (4)

 

Cliquez sur les images pour les voir en haute résolution!
 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Cauchoise, gravure par Lanté and Pêcheux, dessiné en 1811


"La haute coiffure des Cauchoises ne paraît pas les gêner du tout ; jamais elles ne se heurtent en passant sous une porte basse.  Mais elles se brident pour ne pas craindre un coup de vent ; leur bride tenait autrefois à un béguin; aujourd'hui , c'est une bride volante; et, en place de la garniture d'un béguin, c'est une petite bande de batiste plissée, ou une petite dentelle qu'elles cousent au bord de leur bonnet.  Des cheveux rabattus sur le front, et coupés carrément tels qu'on les voit ici, ne sont plus au mode.  Le paysage représente une fête patronale, telle que le dessinateur l'a vue, le jour de Saint-Clair, dans la paroisse de ce nom, près d'Yvetot.  Toutes les femmes élégantes des environs étaient rassemblées dans une cour plantée de pommiers ; les fruits du pommier et du poirier fournissent aux habitans de l'ancienne province de Normandie une boisson qu'ils ne quitteraient pas volontiers pour le vin."

 

 

 


Ouvrière de Rouen endimanchée, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

"Ouvrière de Rouen endimanchée : son bonnet à barbes s'appelle bavoletBavolet, voile qui descend bas.  Volet, pour voilet.  Cette coiffure à barbes relevées était originairement un simple voile.  On donne le nom de rouenneries à des étoffes rayées ou à carreaux, qui servent a l'habillement des femmes et qui se fabriquent dans tout le département ; mais en grande partie pour le compte des maisons de Rouen."

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume de Rouen, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Bonnet du même genre que ceux qui précèdent, mais dans des proportions plus petites, et avec moins de richesse. "

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Rouen, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

"Aussi riche que les bavolets des Nos 14 et 15, celui-ci est beaucoup moins élégant, parce que le fond en est écrasé, et que, dans la disposition des barbes, il n'y a pas de symetrie. "

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Rouen, gravure par Lanté and Pécheux, dessiné en 1811


"Ces petites filles sont affublées de même bonnet que leur mère ; elle vont se rendre à quelque fête."
 

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jac

ques Gatine - Laurent Pécheux

N° 25


Costume et coiffe normand, Coutances, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Le fond de ce bonnet est aplati, et les ailes du papillon se prolongent fort loin derrière des oreilles.  C'est la coiffure des jours ouvrables pour une femme de la classe aisée. "
 

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatin

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Costume et coiffe normand, gravure par Lanté and Pêcheux, dessiné en 1811

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 

N° 37


Costume et coiffe normand, Rolleville, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


"Un étranger qui se croirait sûr de rencontrer des costumes tels que celui-ci, en voyageant dans le pays de Caux, s'abuserait.  Ces costumes sont devenus très rares, et M. Lanté, parti tout exprès de Paris pour dessiner des coiffures cauchoises, n'aurait rien trouvé au Havre, si un marchand d'estampes de cette ville n'eût pas prié une parente des environs de prêter à sa fille un bonnet de cauchoise, et si cette jeune personne n'eût pas eu la complaisance de le poser sur sa tête.  La garniture du devant du bonnet et celle qui tombe sur le chignon, sont cousues au bonnet.  Vue de la jetée."
 

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - L


Costume et coiffe normand, Bolbec, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

"A Bolbec, comme dans toutes les autres villes du pays de Caux, il faut un baptême, un mariage, une réunion de famille, ou une grande fête de l'église, pour qu'une belle dame porte le bonnet de ses aieules;  autrement elle s'habille, de tout point, à la mode de Paris."
 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Lisieux, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


"A Lisieux, à Caen, et dans beaucoup d'autres villes de la Normandie, les femmes portent, le matin, des bonnets de coton pareil à ceux des hommes ; non seulement elles paraissent sur le seuil de leur porte ainsi coiffées, mais dans les rues.  Les plus élégants mettent autour un ruban de couleur.  Ce bonnet est posé de manière à laisser voir un petite chignon ; la pointe du bonnet, ornée de sa mèche, retombe par-devant.  Sur l'arrière-plan, blanchisseuse lavant dans la touque."
 

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Caen, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


"La régularité des plis du fond du bonnet le dispute ici à l'élégance des barbes. 
Vue du quai et d'un château en ruines."

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Harcourt, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


"Nous ne parlerons pas de la coiffure, son désordre est accidentel ; mais du soin que cette paysanne a pris de se serrer la taille.  Beaucoup moins connus que celles de Valenciennes, les dentelles de Caen sont cependant d'un grand débit.  La fabrication des dentelles a cela de particulièrement avantageux, qu'elle emploie une infinité de femmes non seulement de la ville, mais de la campagne ; dans les environs de Caen, on compte jusqu'à soixante-dix mille ouvrières en dentelle.  Avant le règne de Henri IV, l'achat de dentelles était une espèce de subside que la France payait à Gênes et à Venise ; ce prince en défendit l'entrée dans son royaume, et cette prohibition aiguillonna l'industrie des villes d'Alençon, de Caen, d'Argentan, de Vire, etc.  La Picardie fabriquait déjà des dentelles. "

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Bayeux, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Ce bonnet s'appelle une dormeuse.  Les servantes ont souvent sur leurs manches de chemise de fausses manches d'une autre couleur que celles du corset.  Des houppes rouges sur des souliers noirs sont un objet de coquetterie. "


 


 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


collier normand en crin avec fermoir en or émaillé similaire à celui illustré ci-dessus

 


Costume et coiffe normand, Saint Valery en Caux, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Ce bonnet est plus large, mais moins haut que ceux de Bolbec ; le chignon est plus court. "

Louis-Marie Lanté - Georges-Jcques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Saint Valery en Caux, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Encore un bonnet des dessous ; celui-ci est en toile rayée à carreaux.  Cette femme revient de l'église : la croix que l'on aperçoit est sur le chemin de l'église. "

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Saint Aubin, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


"Souvent les femmes du commun passent le journée en bonnet de dessous."
 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Saint Aubin, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Crosville, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

"Si le bonnet n'est pas avantageux, la chaussure, par compensation, a de l'élégance"

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux


Costume et coiffe normand, Le Polet, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine

 - Laurent Pécheux

N° 76


Costume et coiffe normand, Coutances, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Sur la planche 25, on a vu un costume de Coutances.  Le bonnet était de tous les jours, celui-ci est a demi-paré; nous disons à demi, car en grande tenue on porte le bavolet.  Bien empesés et passés au fer, le fond et le papillon de ce bonnet ont pris une direction horizontale. "

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Ga

 


Costume et coiffe normand, Isigny, gravure par Lanté and Gatine, dessiné en 1819


" Fond de bonnet beaucoup plus large qu'a Bayeux, et se dessinant en cœur, au lieu de prendre la forme rond ; les barbes relevées et repliées se joignant dans leur milieu, et à bouts carrés, tandis que celles du bonnet de Bayeux sont à coins arrondis.  ISIGNY, dans le département du CALVADOS, et dans l'arrondissement de Bayeux, n'est qu'un bourg, mais un bourg florissant par son commerce de cidre et de beurre.  L'approvisionnement de Paris en beurre d'Isigny est une conquête des Normands sur les Bretons; autrefois c'était Lannion qui fournissait le plus grand nombre des cuisiniers de Paris en beurre des évêchés de Léon, de Tréguier, de Saint-Brieux, etc.  Pendant une guerre maritime, les envois de Bretagne furent suspendus, des bateaux beurriers furent enlevés par les corsaires : les Normands offrirent leurs services ; leur beurre parut meilleur, pour la cuisine surtout, que celui des Bretons, parce qu'il est plus gras, et dés-lors il prévalut. "

Jouis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent PécheuxLouis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheuurent Pécheux


Costume et coiffe de deuil normand, Cauchoise, gravure par Lanté and Pecheux, dessiné en 1811

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 


Costume et coiffe normand, Cauchoise, gravure par Lanté and Pecheux, dessiné en 1811

Louis-Marie Lanté - Georges-Jacques Gatine - Laurent Pécheux

 

 

coiffe & costume d'Argentan - photo 1846

 

 

coiffe & costume de Lisieux - photo 1846

 

 


Planche extrait du livre par Le Chanoine Adolphe-André PORÉE, (1848-1939)
L’art normand.- Paris : Fontemoing et Cie, 1913

 

 

(1)  POULENC, Monique & MARGERIE, Anne-Michèle., Les bijoux traditionnels français, Musée des arts et traditions populaires, RMN, 2005

(2)  Catalogue de la Maison Baudot à Paris, MuCEM

(3)   LANTE et GATINE., Costumes des femmes du pays de Caux et de plusieurs autres parties de l'ancienne province de Normandie, le Goupey, 1827

(4)   MASSON de SAINT-AMAND, Amande-Narcisse, Yves., Lettres d'un voyageur à l'embouchure de la Seine, Guibert (Paris), 1828

(5)  GENDRON, Christian., Les bijoux traditionnels poitevins, Editions Musées Vivants Niort, 1992 

 

contenu:
 

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